jeudi, décembre 01, 2005

Le ciel

Ce fût une douce nuit, étoilée, le ciel semble briller de mille feux. J’étais seule, je contemplais ce ciel, cette immensité, cette beauté de la nature. Une brise fraîche survient, je ne m’attendais guère à ça, surtout pas en cette belle nuit d’été.
Je m’étale sur le gazon pour ainsi compter les étoiles, j’en étais arrivé à cent, mais ils semblaient se décupler. Je maudis la terre toute entière pour le seul fait que j’étais une misérable créature, qui semblait si loin de la perfection de ces étoiles.
Et bientôt, le vent s’est mit à souffler, le ciel se couvrit par des nuages éparses, je ne comprenais par je ne sais quelle force divine, le ciel devint sévère. Il semble se déchirer, je voyais ses entrailles, ses blessures, il a été déchiqueté par des coups de tonnerre, il criait sa peine. Le ciel s’est mit à pleurer, à me pleurer, à pleurer cette terre, ces créatures du Seigneur qui n’ont pas su être digne. Une pluie battante semblait ne plus vouloir s’arrêter, j’étais béate, je ne saisissais pas sa plainte, moi qui été une simple mortelle, il ne se consolait pas des propos inaudibles que je proférais. Ses pleurs ne cessaient pas, mais bien au contraire, le ciel était en sanglots, et personne ne s’intéressait à ses plaintes.
On le croyait en colère, mais au fait, c’était de la peine de voir dans quel état était devenu le monde.