mardi, août 15, 2006

Hymne à la Terre

Je te dédie cette hymne

Toi qui nous a tout donné
De ta vie, de ton corps
Tu nous as bercé
On a été injuste envers ta beauté
De ta foi en nous, tu as été berné

A cette brise vagabonde, tu n’as guère cessé
De nous chatouiller les narines et de nous faire vagabonder
Et au fil de ta sueur nous avons voyagé
Pour parcourir le monde, tu nous as aidé
A devenir grand, tu nous as mené

Et voila qu’aujourd’hui, nous n’arrêtons de t’insulter
De nos erreurs et de nos tourments, nous t’avons accablé
Sans comprendre pourquoi, on t’a abandonné
On t’a laissé pour compte, sans t’expliquer

Que nous autre, humains on n’est guère sensé
Notre intelligence a fait de nous des décervelé
Et notre amour pour toi, ne cesse de diminuer

Et toi, tu restes là, point vexée
Par notre comportement envers toi
Tu ne nous as jamais blâmé

Tu vois en nous des êtres égarés
Des êtres sans défenses et pourtant, nul n’a pensé
Qu’un jour toi, tu pourras t’en allé

Car on sait que dans cet univers, tu as été clouée
Que la terre que tu présente, ne peut nullement s’en allé
Que le temps avance, et que tu t’es mise à flancher
Sous le poids de nos malheurs et de nos monstruosités

Mais dis moi, qu’est ce que tu as fais pour mériter
Ce châtiment cruel qu’on t’a incombé

Mais rassures toi, si cela ne tenait qu’à moi
On ne t’aurai point souillé
On t’aurai vénérer pour l’éternité
Pour que les siècles suivants, tu seras en pleine santé

Notre présence sur ton corps, n’est que pure fantaisie
Par celui qui nous a crée, qui nous observe
Et qui nous a soufflé de sa vie
Nul n’est conscient du trouble déjà établie
Par nos ancêtres, et par toute une dynastie

Permets moi de te dédié cette parcelle de moi et puis
Qui sais qu’avec le temps, tes blessures auront guéri
Mais je peux te certifier que tu ne tomberas point dans l’oubli
Car sachant toi et moi que sans toi, point de vie

Et je t’en conjure et je te supplie
Ne nous lâche pas de sitôt sinon on est perdu

Je te dédie cette hymne, je te dédie ma vie