mardi, août 15, 2006

Mon bébé

Tu es venue au monde sans y être invitée
Je n’ai pas voulu de toi, mais nul ne m’a écouté
Et voila que tu t’es incrustée
Dans ma famille déjà fragilisée
De ma femme tu as été éjaculée
De son sang tu as été imbibée
Et tu as le culot de pleurer
Déjà qu’il est difficile de te supporter
Et de supporter tes cris insensés
Ta bedaine grandissante et tes joues enflées
Tu m’observes avec des yeux fatigués
Toi qui n’as mis dans la vie qu’un seul pied
Tu es petite, incommode mais tant aimée
Par toute une famille mais excepté
Moi qui ne t’as jamais regardé
Qu’avec des yeux haineux et sans aucune pitié
Envers ta petite personne tant adoré
Et ton regard en dit long sur tes facultés
Sur ta volonté accrue de nous berner
De nous faire passer pour des décervelés
En nous tu vois des esclaves acharnés
A te servir et à répondre à toutes tes volontés
De bébé pourris que tu étais.