dimanche, janvier 08, 2006

La vie est belle!!

Demain est un autre jour, oui demain sera un jour nouveau qui nous réservera sans doute bien des surprises. C’est le charme de la vie, n’est ce pas ? Ce qu’il y a de bien c’est que chaque jour, Dieu nous accorde une pénitence ou disons plutôt, une dose de bons ou de mauvais événement et c’est à nous, simples mortels, de faire le choix entre ce qui est bien et ce qui ne l’est point. Alors comme preuve de bonne volonté et de bonne foi, je suis disposée à regarder demain avec œil moins cynique et moins critique, n’est ce pas une preuve de générosité hors du commun venant de ma part ? Car je suis connue pour être impitoyable envers moi-même, eh oui, c’est ça la vie, elle nous réserve beaucoup de surprises ! Un jour on est au bord du désespoir et on croit que la vie ne mérite pas d’être vécue, et le jour qui suit, on est prêt à jurer que la vie est magnifique et que par conséquent elle vaut le coup d’être regardée et qu’on devrait avoir plus d’indulgence envers elle!

N’est ce pas comique ?

Nous les humains, on est tellement influençable et tellement faible qu’on change d’avis comme on change de costume, et puis un « sage » des temps modernes a bien dit que la mode est une idiotie et que c’était pour cela qu’on en changeait tout les trois mois. Alors à travers ces dires, on peut admettre que si on est capable de changer d’opinion aussi facilement qu’on change de mode, comment ne pourrait on pas regarder la vie d’un œil ironique et à la limite sévère ?
Le fait est là, on est obligé de vivre dans un milieu qu’on n’a pas choisi, entouré de gens qu’on n’a pas forcément choisi mais ce qui est sur, c’est qu’on est seul maître de nos pensées et donc je me suis promise de les garder jalousement pour moi et de ne les révéler qu’à certaines personnes. Je me suis aussi promise d’essayer de profiter de la vie mais c’est une résolution que j’ai prise concernant demain, mais aujourd’hui j’ai encore le droit de regarder mon entourage avec ce regard cynique et mal sain.

jeudi, janvier 05, 2006

La vie...

Détrompe toi, je ne suis pas sotte, je ne suis pas faible et je ne me laisserais pas marcher sur les pieds. C’est une résolution qu’elle avait prise le jour où il l’avait regardé avec un sourire narquois, avec un regard moqueur. Il semblait qu’il n’avait plus besoin d’elle ni de sa présence, car il l’avait traité comme une moins que rien, comme une chose qu’on rejette après avoir piocher dedans, après l’avoir vider de son âme. Il n’était pas digne de sa confiance, au fait, elle croyait qu’il était différent des autres, qu’il faisait parti de ces rares rescapés, car comment peut on nommer ces êtres qui ne s’engouffre pas dans le mouvement de la masse, ne sont ils pas des rescapés car ils ont réussi à préserver cette candeur, qui ont su préserver leurs âmes ?
Mais il s’est avéré qu’elle se trompait sur toute la ligne, il s’est avéré que bien au contraire, il était l’un des pires qu’elle avait connu. Il n’avait pas l’ombre d’un courage, il se disait homme mais il n’en était pas plus qu’elle.
Le soir, elle rentrait chez elle fatiguée, épuisée et surtout dégoûtée, oui elle l’était vraiment. Ce qui l’avait blessé ce n’est pas de l’avoir perdu, mais c’était plutôt un sentiment d’échec, un sentiment de n’être pas capable de trouver la personne qui lui plaisait vraiment. Elle souffrait de cela, elle souffrait énormément, elle souffrait de sa solitude, elle souffrait de son incompréhension, de sa maladresse à trouver ce qu’elle cherchait, elle souffrait surtout de sa solitude.
N’est ce pas la pire des compagnes ? La peur de rester seule, la peur de savoir qu’on ne peut compter que sur soit même, que le jour où on a besoin de quelqu’un qui nous accueille on se retrouve seule ?
Oui seule, elle l’était et seule elle souffrait, son cœur était meurtri, son âme blessée. Elle était seule comme toujours et comme sans doute elle le sera pour le restant de sa misérable vie.
Parlant de la vie, du destin, ne croyez vous pas que la vie est injuste ? Comment se fait-il que des gens soient heureux et que d’autres n’ont en pas le droit ? A-t-on le droit d’envier les gens pour leur bonheur ?
Le bonheur, c’est relatif et surtout subjectif et puis ne dit on pas que le bonheur des uns fait le malheur des autres ? Une personne est heureuse de se libérer de sa compagne et l’autre est malheureuse de se retrouver seule.
La vie est injuste, la vie est un long combat où ce n’est que les plus forts, les plus costauds qui restent debout et où la véritable force réside en la noblesse de l’âme, mais qui d’entre nous peut le comprendre et qui d’entre nous y croit vraiment ? Je ne suis pas sûr d’y croire moi-même car je dois l’avouer je m’attarde un instant sur le côté physique sur les apparences sur la beauté. Oui je l’avoue, j’adore la beauté mais comme c’est tout relatif alors j’essai de n’y attacher qu’ une parcelle d’importance, car je suis de ceux qui aiment planer, je suis de cette souche de rêveurs, je suis de cette race d’inutiles mais qui attache en même temps de l’importance à d’autres côtés, car ne voulant pas être entouré de gens inutiles et bêtas, j’aime d’autant plus me retrouver à proximité des gens qui réfléchissent de leurs propre chef et non qui réfléchissent comme des miroirs, des gens qui ont dans le ventre, des gens qui s’assument et qui assument leurs responsabilités, des gens qui ont des principes.
Cela dit, je suis loin de considérer que je fais partie de cette souche, je ne suis juste bonne qu’à être « utiliser » avec modération, car j’ai comme l’impression que je ne suis nulle intéressante et que je n’ai que mes yeux pour pleurer et pour m’apitoyer sur mon sort.

La nature a du bon!!

La nature a du bon, je ne sais pas où j’ai entendu ça pour la première fois mais je trouve que ce n’est pas du n’importe quoi. Je trouve que la nature a vraiment du bon, il y a la beauté, la simplicité, le coté sauvage… Je pourrais m’attarder là-dessus mais je ne préfère pas. Au fait, je suis convaincue que la nature ne pourra nous offrir que de bons cotés car même les catastrophes dites naturelles sont d’une certaine mesure bénéfiques pour nous, la sécheresse, les inondations, les tremblements de terre… nous réveillent de notre torpeur, nous ramènent à la réalité et nous remettent à notre place, car l’être humain a tendance a oublié qu’il ne représente qu’une infime parcelle de cet univers. Heureusement pour nous que l’oubli existe, au fait je ne sais si c’est vraiment bénéfique ou pas pour nous, c’est vrai que grâce à l’oubli on vit plus heureux, c’est clair non ? On est si lâche et si irresponsable qu’on n’est pas capable de regarder en face tous les malheurs que nous avons causés à notre entourage et à notre environnement. En quelques sortes, l’oubli nous rend la vie meilleure ou plutôt vivable, et voila donc la nature qui nous rattrape et qui nous invoque de ne plus recommencer nos erreurs passées.
La nature a du bon, oui, mais est ce que nous, en tant qu’êtres humains, on a quelque chose de bon ? Je ne crois pas vraiment, moi je fais partie du pourcentage de gens qui regardent le monde avec des yeux tristes, mornes et fatigués, oui je suis fatiguée de ce monde de fous, de ce monde de brutes de ce monde où ce sont les apparences qui priment au lieu que ça soit la personne elle-même, je suis fatiguée de ce monde qui ne respecte aucune règle exceptée celle du vice. Tout le monde en souffre et puis tout le monde est coupable, on souffre et on n’est même pas capable de remettre de l’ordre dans cette jungle qui est la vie humaine.
Oui, sûrement la nature a du bon, mais nous, en tant qu’êtres humains, est ce qu’on a une parcelle de bonté ? Sommes nous capables de bonté gratuite, sommes nous juste capables de ne pas faire du mal ?
J’en doute fort, je suis vraiment perplexe à ce sujet et je suis lasse de la vie, je suis lasse des gens, je suis lasse de chercher si l’amour existe vraiment ou bien si ce n’est qu’une illusion de plus qu’on a crée pour ceux qui n’ont pas leur tête sur les épaules?
La nature a vraiment du bon, car elle ne nous veut aucun mal contrairement à l’être humain qui lui ne cherche que son « bonheur » et rien d’autre et tant pis s’il sème le malheur tout autour de lui, tant pis s’il est lâche et tant pis s’il passe à côté des choses simples car rien ne vaut le vice et rien ne vaut l’égoïsme et surtout rien ne vaut l’instant présent…

La solitude

Se sentir seule abandonnée de tous et cela même quant on est accompagné est très pénible. Se sentir vieux quant on est encore jeune, détester ce qui est bien, ce qui est beau et courir derrière la laideur, repousser ceux qui nous veulent du bien et accourir vers ceux qui nous méprisent. Tant de choses, tant de malaises, tant de chagrins…
Me voici devant mon ordinateur, écoutant de vieux tubes, complètement dans le noir, je suis fatiguée, épuisée, seule… C’est la période des fêtes, tout le monde est content, du moins en apparence, moi aussi je voudrais être contente mais je ne le suis pas, au fait je ne suis pas satisfaite de ma situation, de mon travail, de mon entourage… Mon problème revient au fait que je suis quelqu’un d’idéaliste, de perfectionniste enfin je le crois, du moins j’attends toujours plus de la seule personne en qui j’ai décidé de tout miser. Pour être honnête, je ne sais pas si j’ai tout miser sur elle, mais ce dont je suis sûr c’est que j’attends beaucoup de cette personne et je pense que c’est de là que vient mon problème. Je suis quelqu’un qui n’a aucun savoir faire dans les relations dites « amoureuses », pour moi rien n’est plus compliqué que cela, rien n’est plus dur, rien n’est plus difficile à avouer, à exprimer… Je dois dire avant tout que je ne suis pas amoureuse, j’en suis presque sûr, le fait est que j’adore la personne avec qui je suis mais je crains que ce ne soit réciproque ou peut être que je me fais des idées, je me fais tout le temps des idées, au fait j’ai une imagination assez fertile, mais bon on s’égare je crois. Donc mon problème c’est que je ne suis pas habituée à avoir quelqu’un à mes côtés et du coup je demande trop à mon ami, j’oubli que lui aussi a ses soucis, que dans la vie il y a des hauts et des bas, qu’il faut se débarrasser de la masse énorme d’égoïsme que je porte en moi et qu’il faudrait que je regarde au loin, car quand on est en couple on est deux, n’est ce pas ?
Au début de notre relation, il s’est tourné vers moi et m’a dit qu’il ne voulait pas qu’on soit amis, moi j’ai répondu que c’était pareil pour moi mais je ne croyais pas en la teneur de ses dires, au fait c’est moi à présent qui voudrais lui dire que je ne voudrais pas être amie avec lui, car je sens que notre relation se transforme peu à peu en amitié et notre relation de « couple » s’estampe, j’aimerai tant lui en parler sans paraître névrosée, sans paraître obsédée, mais je ne sais pas comment lui en parler, je ne sais pas comment lui faire comprendre qu’il me manque et cela même quand il est juste à coté de moi. Je me sens vraiment seule, vraiment abandonnée et pour clôturer le tout, au lieu de mettre de l’ordre dans mes idées au lieu de lui en parler, je reste là à me morfondre dans mon coin, dans ma cellule que j’ai mis tant d’année à confectionner et je souffre de mon incompréhension et de ma solitude. Je me dis que peut être j’ai ce que je mérite, ou peut être que je ne mérite pas d’être heureuse ou finalement que je devrais m’estimer heureuse mais que je suis aveuglée de sorte que je ne vois pas que le bonheur me tend la main et que peut être je ne suis pas si seule que cela.