dimanche, décembre 25, 2005

Fontaine



L'indulgence est la fontaine où le mépris va boire.

Les obsessions sont des fontaines de jouvence. Elles épouvantent la mort.

jeudi, décembre 22, 2005

C'est pathétique!!!!

Je ne comprendrais jamais ce qui se passe dans la tête d’un garçon. D’un coup il est enthousiaste et puis tout de suite après il s’esquive, franchement je ne comprends rien !! De mon coté je n’ai pas changé, enfin je pense bien que je n’ai pas changé, je suis toujours la même. Mais peut être que le problème vient de là, il faut peut être que je change d’attitude, il faut peut être que je porte un masque. Honnêtement, je suis complètement OUT sur ce coup, c’est dommage d’ailleurs, je n’aime pas cette sensation, elle m’est très désagréable mais enfin je survivrais comme toujours, je touche du bois…
Il y a des jours où on se dit que l’on est bon à rien, il y a des jours meilleurs et il y a des jours où on ne pense à rien. Actuellement je suis entre la phase de oisiveté totale et la phase de penser que je suis une bonne à rien, bah oui, comment pourrais je dire le contraire en voyant le soupçon d’amis que j’ai s’enfuir tout autour de moi, je me pose sérieusement des questions la dessus. Est-ce moi qui fait fuir mes amis garçons ou pas ? Le fait est qu’on n’est pas sur la même longueur d’onde, ça vient peut être de là, ne dit on pas que les hommes viennent de mars et les femmes de venus ? Mais alors sommes nous capables de vivre les uns sans les autres ? Je n’arrive même pas à imaginer un monde sans hommes, je ne suis pas une obsédée ou une nympho mais j’avoue que je ne me sentirais pas du tout à l’aise dans un monde composé uniquement de fille, ça c’est clair ! Et alors je reviens à la case de départ, est ce qu’un jour j’arriverais à comprendre les garçons ? Je suis convaincue que non, je suis convaincue que c’est très difficile du moins. Le fait est qu’entre filles et garçons la relation est loin d’être transparente, on manque de beaucoup de franchise entre nous, on ne dit presque jamais ce que l’on pense, on se cache derrière un masque qu’on brandit à la première occasion, on est fier de notre image ou plutôt de l’image qu’a l’autre de nous, même si elle ne reflète pas notre véritable personnalité, notre véritable moi. Je suis sidérée pour ne pas dire écœuré par ce que je suis en train d’écrire, mais je ne peux pas m’arrêter, c’est plus fort que moi.
Je dis tout le temps en rigolant que je suis une vrai blondinette, je ne parle pas physiquement bien sue car ceux qui me connaissent savent très bien que je suis loin d’être blonde, mais quand je dis ça, je voudrais parler de toutes les conneries que je n’arrête presque jamais de dire et d’écrire.
Je mène une vis tranquille, une famille qui m’aime, un petit copain que j’adore, mes études terminées, un futur boulot en vue, des amis… Mais je ne suis pas satisfaite de la vie que je mène, il me manque quelque chose, et je crois que je n’arriverais à être totalement heureuse qu’en sachant ce que c’est. Je suis consciente que c’est vraiment pathétique ce que j’écris là et puis vous pouvez dire que je suis une fille gâtée et pourrie mais je ne demande pas la mer à boire, je demande simplement à comprendre, à me comprendre, à comprendre les gens qui m’entourent…

mercredi, décembre 21, 2005

et une autre réflexion!!

La maladie, la souffrance, la haine… on dirait qu’on a était programmé pour galérer ! c’est tout de même dommage, avec tout ce qu’on rate, avec toute la misère qui nous entoure, on n’est même pas fichu de rester un mois sans avoir mal ou sans ressentir de la haine pour quelque chose ou pour quelqu’un. Actuellement je regarde ceux qui m’entourent, je ne vois que des visages fatigués par le manque de sommeil, des visages crispés par la maladie, je n’arrête pas d’entendre les gens geindre, d’ailleurs moi aussi de m’y mets et puis de fil en aiguille, on arrive à nous persuader de notre souffrance et en même temps on persuade notre entourage qu’on est le plus fatigué, qu’on a eu le plus de mal qu’on en a goûté le plus au malheur et toute la panoplie avec…
Et dans le cas où par magie notre corps se porte à merveille, on est capable de trouver une excuse, on se retourne contre nos mauvais souvenirs, contre nos proches car il faut toujours que quelque chose ne fonctionne pas, c’est dans notre nature, je pense que l’être humain est né pour souffrir, peut être même qu’il a été crée juste pour ça, au fait c’est une relation de cause à effet, on est des êtres sadiques et méchants de nature alors on ne récolte que ce qu’on a semer, ça c’est ma théorie propre et puis voila.
Je ne sais pas pour vous mais moi j’ai remarqué une chose très étrange, la plupart des gens se sentent menacés ou pire attaqués si un groupe rigole ou si il y a la joie de vivre, ou s’il y a un couple qui s’aime, je ne comprend pas pourquoi et je ne pourrais pas comprendre car ne devrions nous pas nous réjouir de voir notre prochain « heureux » ? Ou plutôt nous sommes si égoïste et si mauvais qu’on ne veut pas voir les autres heureux vu que nous nous morfondons dans notre propre misère ?
Personnellement je crains de rentrer dans le cercle vicieux qu’est de la vie. Oui oui, on est tellement influençable, tellement faible, tellement envieux que même le plus sain d’entre nous peut succomber facilement aux tentations et du coup souhaiter même au fin fond de son être le malheur d’une autre personne et ce de n’importe quelle manière.
Si je me permets de parler ainsi ce n’est aucunement de la poudre aux yeux et loin de moi l’idée que je suis une sainte ou quoi que ce soit mais dans un élan de lucidité je me permets de noter ce qui me passe par le tête au risque de dire n’importe quoi mais au moins je dis ce que je pense même si je risque de hausser les sourcils en relisant ce que je viens de noter.

mardi, décembre 20, 2005

Une réflexion

L’être humain est de nature compliquée. Je veux dire par là, son anatomie est compliquée par rapport à celle des autres êtres vivants de la planète, il est compliqué dans ses relations avec autrui, il est compliqué dans sa vie de tout les jours et par-dessus le marché il n’arrête jamais de se compliquer l’existence. On est relativement privilégié aux autres animaux par la taille de notre cerveau bien qu’on ait un peu de mal à l’utiliser comme il le faut. Mais je me demande sincèrement si le fait d’avoir une cervelle ne présente pas un frein ou carrément un handicap dans notre vie quotidienne, car on n’arrête jamais de nous poser des questions, on veut toujours savoir le pourquoi du comment, on veut savoir ceci, on veut savoir cela, bien entendu je ne généralise pas, car plein de gens n’utilisent leur matière grise que pour faire ou dire des conneries et je suis très gentille ici. Bref, personnellement je me pose toujours des questions assez idiotes mais qui trottinent dans ma petite tête, je me dis que la vie pourrait être meilleure, que j’aurais pu faire autre chose, que peut être je me pose trop de questions, que je suis capable de réaliser ce que je veux… pleins de questions avec lesquelles je vie quotidiennement, mais mon cerveau me rend la vie difficile. Au fait, il me met des bâtons dans les roues, il me dicte ce que je dois faire ou plutôt c’est mon instinct qui me dicte au fait je n’en sais rien. Le fait est que je n’arrête jamais de me compliquer la vie c’est un malin plaisir, peut être qu’au plus profond de moi je suis masochiste mais ne sommes nous pas tous un peu maso, et puis je me demande si le fait de penser avant d’agir n’enlève pas un peu de charme de la vie, ou est ce préférable de penser avant, et alors si on pense serait ce une manière d’appartenir à un ensemble de personne, à la société ?
Et si je pousse le raisonnement un peu plus loin, le fait de se sentir en phase avec l’environnement qui nous entour serait ce la peur d’être rejeté ? et alors, l’homme est il un animal qui doit appartenir à un troupeau et dans ce cas notre comportement devrait correspondre à celui des autres ou plus exactement à celui du meneur, car il ne faut pas se voiler la face, il y a toujours un meneur dans un troupeau. Et si on refuse de se conformer à la règle nous serons rejetés du troupeau, donc la personne qui veut user de son cerveau n’a pas sa place dans la société et alors on sera tout seul et du coup ça ne servira à rien d’user de son savoir si on se retrouve seul, car l’homme ne peut pas vivre seul.
Donc résumons, on a un cerveau qui est super perfectionné, on doit utiliser le maximum de nos ressources pour nous différencier de nos cousins les animaux, et vu que le fait de penser fait de nous des exclus, donc les seuls personnes qui ont le droit de penser sont les plus forts, et alors on revient à la loi du plus fort, à la loi de la jungle, donc ou bien on pense et on reste seul, ou bien on ne pense pas et on reste avec la meute. Donc pour profiter ou plutôt pour faire d’une pierre deux coups, sommes nous obligés de penser tout bas ?? N’avons-nous pas le droit de faire ce que nous voulons ? Est-ce qu’on peut parler de sélection naturelle dans ce cas ? et voila ça recommence, je n’arrêterais jamais de me poser des questions débiles et je n’arrêterais jamais de me compliquer la vie, c’est pénible parfois mais bon, je ne peux rien y faire, d’une j’appartiens à un groupe de personne et je refuse ou plutôt je ne m’imagine pas vivre toute seule, je suis peut être lâche mais le fait est que je ne me vois pas toute seule et puis je ne prétend pas appartenir à la classe des gens qui usent correctement de leur savoir car je suis beaucoup plus loin, dommage pour moi mais en tout cas je ferais de mon mieux pour me démarquer et pour souligner mon opinion mais je pense pour cela que je devrais avoir plus de cran et beaucoup plus de confiance en moi pour enfin avoir la vie que je voudrais mener.






Sommes nous tous déstinés à devenir de futurs HOMER SIMPSON pour être heureux dans la vie?

dimanche, décembre 18, 2005

Passage Forcé!

A un de ces jours peut être ! C’est ce qu’il a trouvé à me dire après tout ce qu’on a vécu ensemble. Je comprend maintenant ce que ma mère me disait à propos des garçons, on dit qu’il n’est jamais trop tard mais dans mon cas je trouve qu’il est un peu tard, et le pire c’est que je ne peut rien y faire, dommage pour moi. Si seulement je pouvais remonter le temps, si je pouvais du moins lui dire ce que je pensais de son comportement, de son attitude. Je revois son visage, son regard, ses yeux moqueurs, je sens encore son souffle…
Je me suis approchée de lui, je l’ai presque allumé, comme c’est facile de jouer à ce jeu et comme c’est pénible de récolter ce dont je venais de semer. Au fait je ne le connaissais pas assez, on s’est vu auparavant une ou deux fois, on a sympathisé ensemble, il m’a demandé mon numéro, moi de mon coté j’étais flattée, il est vrai qu’il n’est pas mal comme mec mais enfin. Alors pour notre première entrevue j’ai sortie le grand jeu, un décolleté plongeant, un maquillage provocateur… Il m’a sourit, il a dit tout ce que j’avais envie d’entendre que des mots doux, en y pensant bien je me rend compte que c’était un automatisme pour lui, au fait ces mots ne sortaient aucunement de son cœur du moins il n’en pensait pas un, il me récitait la tirade habituelle, celle qu’il réservait à toutes les filles, car pour lui je n’étais qu’une fille par mis tant d’autres, je n’étais qu’un pion dans son échiquier et cela me fait terriblement mal.
Je ne sais pas ce qui m’avait pris, j’avais besoin d’un semblant d’amour même éphémère. Maintenant je me rend compte que ce que je cherchais n’avais rien à voir avec l’amour, ce que je cherchais vraiment était ma personnalité, je cherchais mon équilibre mais j’ai omis quelque chose de très important, un détail de valeur, j’ai oublié d’être moi-même et je me suis travesti en une autre fille, en une autre personne qui étais mon opposé, une personne sans âme sans passé mais avec un futur sombre, un futur incertain. Maintenant je regrettais ce que j’avais fait, je regrettais ce qu’on avait fait, mais nous sommes incapable de revenir en arrière, nous sommes hélas incapable de remonter le temps de corriger nos erreurs... Maintenant je me suis promis de ne plus me lancer, de ne plus avoir confiance même pas en moi, de ne plus faire le premier pas, de ne plus sourire, de ne plus aimer. Je me suis promis de rester seule, j’avais récolté ce que j’avais semé.

samedi, décembre 17, 2005

Le retour.

Me voila, je viens de rentrer chez moi. Ca faisait longtemps déjà, eh oui, après cette longue escapade que j’ai faite je me rends à peine compte que je venais de rater quelque chose d’important.
Au fait ce n’est pas si important que cela, mais toute cette pression exercée par ma famille, toute cette société qui voulait faire de moi ce que je ne suis pas.
On est au mois de décembre et je n’ai pas encore pensé à ce que je voulais faire de mon année, de mon avenir, de mes études, de mon boulot… pour être honnête, je n’ai aucun désire, aucune envie, aucun rêve, ou plutôt si, je voudrais que l’on me laisse tranquille, tout simplement, ce n’est pas trop demandé à mon avis, si ?
Sommes nous vraiment obligés de rentrer dans les normes, de suivre le schéma qu’a tracé la plupart des gens ? Sommes nous vraiment obligés de rentrer dans les rangs ? Le fait de ne pas nuire à son prochain, le fait de ne pas choquer cette masse de gens à moitié mort par leur oisiveté, cela n’est pas assez ? Mais dans quel monde vivons nous ?
Me revoilà dans ma chambre, une jeune fille bien sage comme le veut les coutumes, habillée d’un pyjama fleuri, sans aucun artifice, une jeune fille banale, au fait c’est ce qu’ils veulent de moi, ils veulent que je sois anonyme, que je ne sois personne, c’est plus facile pour eux, pour leurs consciences tourmentées. Se dire que leur fille était « normale », était pour eux une garantie de leurs savoir. Ils étaient fiers de me présenter comme leur fille chérie qui était sage comme une image, qui avait réussie ses études mais que le monde cruel a délaissé. Ils ne savent pas qu’ils étaient en train de me tuer avec leurs propos, avec leurs attitudes. Et pourtant je ne demandais rien, ils ne se sont même pas posés la question de savoir le comment du pourquoi. Ils croyaient que la vie était injuste, mais moi je dis que c’est les gens qui étaient injustes, égoïstes, inhumains, incapable de lire ce qui était affiché, incapable d’entendre mon cri de désespoir, incapable de déchiffrer mon angoisse. Et je restais là, à les regarder, à les observer et à me demander si tout ce malheur venait de moi ou de mon incompréhension du monde qui m’entourait.




Ce n'est ni sur de la plume ni sous des couvertures qu'on parvient à la gloire. Qui sans elle conserve sa vie laisse sur la terre pareil vestige de soi que fumée dans l'air et écume dans l'eau.

L'amour fait des fous, le mariage des cocus, le patriotisme des imbéciles malfaisants.


Une pensée écrite est morte. Elle vivait. Elle ne vit plus. Elle était fleur. L'écriture l'a rendue artificielle, c'est-à-dire immuable.

Trois choses rafraîchissent le coeur et délivrent du chagrin : l'eau, les fleurs, la beauté féminine.

Un café comme tant d'autres!!


De nos jours, on se voit obliger de prendre son café à proximité d'une poubelle et de la fumée des voitures!!!!

C'est beau la vie, c'est beau le 21ème siècle!


Les hommes sont comme des pommes, quand on les entasse, ils pourrissent.

La liberté, c'est comme une grosse pomme rouge et juteuse : c'est bien meilleur quand on y mord à belles dents.

mardi, décembre 13, 2005




Voir les choses en farce est le seul moyen de ne pas les voir en noir. Rions pour ne pas pleurer.

Il y a tant de vagues et de fumée
Qu'on arrive plus à distinguer
Le blanc du noir
Et l'énergie du désespoir.

La légende, qu'est-ce, sinon une ligne qui, partie d'une vérité, revient à cette vérité après avoir fait le tour du ciel ?

lundi, décembre 12, 2005

Le ciel vu de Sidi Bou



La rêverie est le clair de lune de la pensée.

La lune est le rêve du soleil.

La nuit tombe, vous frôle en passant de son aile noire tout humide.

La ville, un songe



Des photos prises par mon copain & moi!!



Il n'y a rien de plus réel que les songes.



Le bonheur est une joie secrète qui se vit comme en songe.

samedi, décembre 10, 2005

Sidi Bou Said





Donner une âme à tout, c'est le secret des anciens.

Le secret du changement consiste à concentrer son énergie pour créer du nouveau, et non pas pour se battre contre l'ancien.



La prison n'est qu'un espace muré qui cache les échecs de la sociétié.

L'espace, c'est le luxe absolu.

bizerte, bizerte, bizerte...


Des photos prises par mon copain !!



Nuance : quand l'homme est mort, on l'enterre ; quand l'arbre est mort, on le déterre !



Le monde est un endroit magnifique pour lequel il vaut la peine de se battre.



La ville c'est comme les enfants, elle dort la lampe allumée.



Pour aller où tu ne sais pas, prends le chemin que tu ne connais pas



Les moeurs, c'est comme l'argent : il n'y a que la menue monnaie qui change de ville à ville. Ce qui a de la valeur et ce qui importe reste le même.

La légende, qu'est-ce, sinon une ligne qui, partie d'une vérité,
revient à cette vérité après avoir fait le tour du ciel ?

La plage de Bizerte



Ecrire liberté sur le bord d'une plage, c'est déjà avoir la liberté de l'écrire. Même si la mer efface ce mot : la liberté demeure.



La nature dit toujours quelque chose.

lundi, décembre 05, 2005

Fenêtre





Les yeux sont les fenêtres de l'âme.

Toute prison a sa fenêtre.

Un livre est une fenêtre par laquelle on s'évade.

Nature




N'oublions pas que ce n'est pas le nombre et la longueur de ses branches, mais la profondeur et la santé de ses racines qui font la vigueur d'un arbre.

L'arbre est connu par ses fruits, non par ses racines ==> ça laisse à réfléchir!!

La société!!




Le déchet le plus facile à éliminer est celui que l'on n'a pas produit.

L'éducation d'un peuple se juge avant tout dans la rue.

Une Ruelle comme les autres...




Il faut être nomade, traverser les idées comme on traverse les villes et les rues.

Il paraît que même à Monaco les rues ne sont plus sûres. Les milliardaires n'osent plus sortir le soir... Il y a des millionnaires qui rôdent.

Le théâtre c'est la poésie qui sort du livre pour descendre dans la rue.

La loi, dans un grand souci d'égalité, interdit aux riches comme aux pauvres de coucher sous les ponts, de mendier dans les rues et de voler du pain.

....





La connaissance de Dieu sans celle de sa
misère fait l'orgueil.
La connaissance de sa misère sans celle de Dieu fait le désespoir.

tags...




Les gens s'affichent comme des tags,
On drague ! même avec un phone portable,
Les temps changent

jeudi, décembre 01, 2005

Quelques textes!!

Bon voila, je sais que c'est du n'importe quoi, mais bon!! Ce sont quelques petits textes que j'ai écris il y a un bon bout de temps juste comme ça, sans rien visé!!!!

..

Comment peut on être si méchant, si agressif, si inhumain !! Ou plutôt, comment peut on vivre avec quelqu’un comment ça !? Je me demande si l’amour est vraiment aveugle ! Ou peut on parler d’amour dans ce cas ? Ne serait ce plutôt une sorte de fascination pour cet être cruel ? Oui sans aucun doute, car ne discernons nous pas une beauté dans ce qui est laid !? Et puis qu’est ce que la laideur ? Je me sens perdue, au fait, j’ai toujours été perdue, je n’ai jamais su retrouver mon chemin, c’est sans doute mieux ainsi car je redoute ce que je vais trouver au bout du couloir. Je n’aime pas cette image qui émane de cet être en qui j’ai décidé de tout miser, il est mon contraire, lui c’est le coté sombre de mon être, ou serait ce moi son coté clair !? Tout a commencé par un stupide jeu, c’est moi qui l’ai crée, j’étais la seule joueuse, j’étais celle qui gagnais et celle qui perdais en même temps. Et petit à petit, ce jeu est devenu une partie intégrante de moi, de mon être, je ne pouvais plus m’en passer, c’était devenu une drogue, et voila que ce misérable jeu s’éprend de moi, car je me suis vite transformée en jeu pour lui, j’étais devenue pion et lui le maître. Je n’arrive plus à dormir, j’étais dans une sorte de transe continue, j’avais les yeux cernés, je me suis coupée du reste du monde, même des êtres qui m’étaient chers. Je refusais toute discussion, toute réflexion pouvant me détourner du but qu’on s’est fixé lui et moi, car on est devenu inséparable, et pourtant personne n’a réussi à me comprendre, à le comprendre. On me prenait pour une dingue, on avais pitié de moi, mais au fait, c’est moi qui avais pitié d’eux, car ils sont si simplets, ils ne comprennent rien, ils son butés, ils ne voient que ce qu’ils veulent voir ! Et là, on a décidé lui et moi de mettre fin à notre existence, au fait, c’est lui qui a décidé pour nous, mais il était si convaincant, et si doux avec moi. Les gens me regardaient bizarrement, ils disaient que je m’étais métamorphosée, que j’étais devenue agressive, inhumaine mais moi je ne les écoutais pas, ils étaient tous jaloux de mon ami, de moi, ils disaient ça pour que je redevienne seule comme auparavant, ça c’était lui qui me l’a soufflé. J’étais si bien avec lui, on était très bien ensemble, c’était vraiment harmonieux, on était vraiment heureux. Et voila qu’on voulaient nous séparer, mes parents disent qu’il n’existe pas, qu’il n’a jamais existé, que c’était mon imagination, que c’était moi qui m’engouffrais dans le noir, que cette idée de mettre fin à mes jours émanait de moi. Moi je leurs souris tristement, ils n’ont rien compris, ils ne comprendront jamais, ils veulent à tout prix nous séparer. On m’enferma dans un hôpital, j’étais seule dans ma chambre, enfin c’est ce que croit tout le monde, mais au fait on était ensemble, inséparable, et puis un jour, je me suis réveillée, et je ne l’ai pas trouvé, il m’avait quitté, j’étais devenue triste, morne, j’étais devenue quelconque, anonyme, et cela même à mes yeux.

Aujourd'hui

Aujourd’hui est un nouveau jour, je suis sur que je vais enfin me décider, il est temps il faut le dire. Je suis toujours naze, je me retrouve seule assise par terre, dans mon médiocre deux pièces. Il n’y a personne qui demande de mes nouvelles, ça continue depuis une belle lurette. C’est toujours la même chose, je suis toujours seule, avec personne qui me tienne la main. Il faut que j’y arrive.
Si je réussi mon coup aujourd’hui, j’aurais accompli ma destinée, oui ça devrait être aussi simple que ça, il suffirait que je me remémore toute ma putain de vie, tout ce que j’ai enduré. Je suis toute seule aujourd’hui, d’ailleurs hier aussi j’étais toute seule, mais aujourd’hui c’est un jour nouveau, j’entends même le brouhaha de la rue. Aujourd’hui semble parfait pour mourir, oui je vais enfin en finir, je peux même dire que je suis contente, je ne vais pas aller jusqu’à heureuse mais cette idée me plait beaucoup.
Oui, aujourd’hui est un jour nouveau, c’est mon dernier jour sur cette terre. Je ne comprends pas ce qui m’arrive, je suis toute tremblante, ce n’est pas dû à la peur mais plutôt à une excitation qui m’est inconnue. Je parviens quand même à couler un bain, oui il le faut, il faut mourir digne après toute cette vie dans l’ombre, je vais enfin briser mes chênes, je vais me libérer, enfin aujourd’hui je souri.

Le ciel

Ce fût une douce nuit, étoilée, le ciel semble briller de mille feux. J’étais seule, je contemplais ce ciel, cette immensité, cette beauté de la nature. Une brise fraîche survient, je ne m’attendais guère à ça, surtout pas en cette belle nuit d’été.
Je m’étale sur le gazon pour ainsi compter les étoiles, j’en étais arrivé à cent, mais ils semblaient se décupler. Je maudis la terre toute entière pour le seul fait que j’étais une misérable créature, qui semblait si loin de la perfection de ces étoiles.
Et bientôt, le vent s’est mit à souffler, le ciel se couvrit par des nuages éparses, je ne comprenais par je ne sais quelle force divine, le ciel devint sévère. Il semble se déchirer, je voyais ses entrailles, ses blessures, il a été déchiqueté par des coups de tonnerre, il criait sa peine. Le ciel s’est mit à pleurer, à me pleurer, à pleurer cette terre, ces créatures du Seigneur qui n’ont pas su être digne. Une pluie battante semblait ne plus vouloir s’arrêter, j’étais béate, je ne saisissais pas sa plainte, moi qui été une simple mortelle, il ne se consolait pas des propos inaudibles que je proférais. Ses pleurs ne cessaient pas, mais bien au contraire, le ciel était en sanglots, et personne ne s’intéressait à ses plaintes.
On le croyait en colère, mais au fait, c’était de la peine de voir dans quel état était devenu le monde.

Le ciel, encore..

Une beauté tant tôt angélique, tant tôt maléfique, il a accompagné les Hommes pendant toute leurs existences, il a été leur complice, il leur a tendu la main, il les a aidé quand ils avaient besoin de lui, il les a soutenu pendant des siècles durant, il les a aussi châtier, il les a puni de s’être trop laissé allé, et puis il les a pleuré, beaucoup pleuré. Les Hommes l’ont supplié pour qu’il leurs pardonnent, ils lui ont fait beaucoup de mal pour qu’il leurs pardonne, il n’est pourtant pas rancunier, mais il a tant souffert. Il me l’a confié un jour, il m’a dit qu’il était malheureux, que lui et le soleil ne voulaient plus de ce monde où règne le désespoir et le doute, le malheur y est constant. Mon ami le ciel s’est effondré, mais il avait une lueur d’espoir, il espérait qu’un jour, on saurait sa véritable valeur et peut être qu’un jour on pansera ses blessures et on partagera sa peine.

Elle..

Elle s’installe sur une chaise, face à la fenêtre, elle a prit soin de verrouiller la porte. L’air été si doux et si frais qu’elle ferma les yeux et se mit à rêvasser. Une brise légère se mit à souffler, ces cheveux couleur d’ivoire se mirent à flotter dans ce courant d’air matinal, elle sourit, ce fût plutôt un rictus qui défigura sa petite tête juvénile. Elle était jeune, elle n’été pas particulièrement jolie mais elle avait ce je ne sais quoi d’attirant, elle n’avait pas d’amoureux comme les jeunes filles de son âge, d’ailleurs, elle n’avait jamais compris pourquoi, c’était peut être son air hagard ou tout simplement qu’elle faisait peur aux garçons de son âge. Oui c’était ça son problème, elle avait un air supérieur, ce n’était pas prémédité comme le crois son entourage mais c’était dans sa nature. Elle aimait goûter à cette quiétude et paradoxalement, une sensation de solitude, d’incompréhension et de fureur s’en prenait d’elle. Elle ne pouvait s’empêcher d’en vouloir à tout le monde, c’était tant tôt ses parents, tant tôt ses amis, elle n’arrivait plus à discerner le bien du mal, elle se sentait perdue, incomprise, seule.

On était seul.

On était seul, on était jeune
On ne sentait pas le temps passé
Nos cœurs se sont mis à chambouler
Notre histoire avait commencé
Tout s’est mis à se tracer
D’un coup on s’est vu dépasser
Par nos sentiments et par notre volonté
On était pris dans un monde d’irréalité
Un monde où tout ceux qui s’apprêtait
A donner leurs vies à leurs bien aimé
Sortaient du cercle des damnés
Vivaient dans des cages dorés
Se prenaient pour des rois dans leurs vallées
Et regardaient le reste de l’humanité
Avec des yeux pleins de gaietés
Mais je me rends compte que je rêvais
Que tout cela était imaginé
Que mon amour n’avait jamais existé
Et que je suis toujours seule sans personne pour aimer.

Moi...

Je ne pouvais m’empêcher de l’épier, de la regarder de pars ce voile qui me séparait d’elle. Un malaise me prenait dès que mes yeux se posèrent sur les siens, j’avais l’impression qu’elle m’avait vu, mais ce n’était rien, c’était juste une illusion comme tant d’autres. Je ne pouvais me détacher d’elle, j’étais confuse, je me sentais faible, je voyais flou, mes doigts se sont mis à trembler suivis de mes mains, et voila que tout mon être se mit en éveil. Je ne comprenais pas cette béatitude qui me prenait, c’était quand même bizarre, j’avais l’impression que je ne connaissais pas cette fille, c’était la première fois que je la voyais d’ailleurs. Mais je restais comme ça, stupide, avec ce regard qui ne pouvait se détacher. Je l’observais, je la regardais, elle ne prêtait pas attention à ma présence, bien que j’étais sûr qu’elle s’en était rendue compte. J’avais l’impression qu’elle m’a démasqué, je l’ai détesté pour ça, une haine soudaine s’est élevée en mon être. J’étais en même temps surprise de constater que j’avais toute cette rancœur pour cette fille que je ne connaissais même pas, et voila que je décidais de la quitter pour toujours, de ne plus voir cette tête que je méprisais déjà. J’avais un pincement au cœur, je ne pouvais me résoudre à la quitter définitivement, c’était trop dur pour moi, pourtant à priori je n’avais rien qui pouvait m’attacher à cette fille. Je me suis enfin décidée, je tournais les talons, j’étais décidée à la quitter pour toujours, je m’enfonçais dans un gouffre, j’étais dans un état second, j’étais à la fois triste et fier de moi, oui fier parce que j’avais eu le courage de la laisser. Je traînais, je ne savais pas où est ce que j’allais, je laissais mes jambes m’y emmener. Enfin de route, je me trouvais devant une mare d’eau pourrie, j’étais curieuse de voir ce qu’il y avait de vivant là dedans bien qu’aucune forme de vie ne semblait y être. J’étais à la fois écoeurée et fascinée par cette vision. Je me penchais sur cette eau, et là une peur me prenait, j’étais terrifiée, pétrifiée, mon souffle était coupé, je ne pouvais respirer. Cette tête que je voyais, c’était la tête de cette jeune fille que je détestais par-dessus tout.